mairie de montlhéry

La Porte Baudry

La porte Baudry est un vestige de la dernière enceinte édifiée à la fin du Moyen-Âge. La dernière enceinte de la Ville fut édifiée sous François 1er (1494-1547). Elle était murée de quatre portes.

C’est la dernière de ces portes encore entière. Henri III l’a fit rebâtir en 1587 puis, elle fût restaurée sous le Consulat de Bonaparte en l’an III de la République. Est encore visible l’emplacement du passage des 2 herses qui servaient de sas pour le « péage ». Les ouvertures sur les casemates servaient pour le guet, l’autorisation et le « péage ». A droite, on peut voir le poste des gardes. Sous la mairie actuelle (bâtiment longeant la Grande rue), de grandes caves servaient au stockage des denrées prélevées lors du « péage ». Celui-ci a été supprimé à la Révolution.

La porte Baudry est inscrite à l’Inventaire des Monuments historiques le 28 septembre 1926.

Au -dessus de la porte figure le blason de la Ville.

 

Signification du blason : il a pour origine les armes de la famille Montmorency car en 978, le baron

Bouchard 1er  de Montmorency, vainquit l’empereur d’Allemagne Othon II. Suite à sa

victoire, il prit pour armes quatre alérions d’azur. Le blason fut conservé par ses descendants : Thibault File-Étoupe, Guy 1er , Milon 1er , Guy II et Milon II, tous seigneurs de Montlhéry au XIème siècle. Le blason était d’or à la croix de Gueule (rouge) cantonné à 4 alérions d’azur.

L’alérion fut jadis appelé « alier », c’était une sorte de rapace qui à l’époque vivait de pillage. On retrouve sur les blasons aux alérions souvent la légende inscrite : « Aplanos » qui signifie « sans dévier », faisant ainsi allusion à l’attaque droite et piquée du rapace. Par la vitesse de cette attaque éclair, on ne voyait ni ses serres, ni son bec ni ses yeux : et c’est ainsi qu’il fut représenté sur les blasons pour refléter les assauts rapides et sans dévier, des armées féodales de l’époque.