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L’Autodrome

En 1924, après la création des pistes de Brooklands (1906), Indianapolis (1908), Monza (1910) et Miramas (1923), un industriel, M. Alexandre Lamblin, eut l’idée de doter d’un autodrome la région parisienne, à cette époque l’un des principaux centres de l’industrie automobile française.

Les origines du circuit

Dès sa mise en service le 4 octobre 1924, cette nouvelle piste devait se révéler l’une des plus rapides du monde. Plus de cent records y étaient battus ou établis deux mois seulement après son ouverture.

En décembre 1946, l’Union Technique de l’Automobile, du Motocycle et Cycle (U.T.A.C.) obtient du ministère de la guerre, en vertu d’un bail de longue durée et contre le versement d’une redevance annuelle à l’administration des Domaines, la gérance civile des pistes et installations de l’Autodrome, moyennant sa remise en état et son entretien.

En dehors des constructeurs d’automobiles et de motocycles, des fabricants d’équipements et des carrossiers, les pistes sont utilisées par le laboratoire de l’U.T.A.C., les services techniques des principaux ministères ou organismes officiels, l’Organisme National de Sécurité Routière, la Prévention Routière, les sociétés de raffinage et de pneumatiques et également par les journalistes de la presse technique spécialisée.

Mais l’autodrome n’en reste pas moins fidèle à sa vocation sportive : il reste à la disposition des associations sportives (automobiles, motocyclistes et cyclistes) qui y organisent chaque année des manifestations nationales et internationales importantes auxquelles participent des pilotes de renom.

L’autodrome propose près de 45 évènements à l’année ouverts au public.

 

Pour plus d’informations :

Site de l’UTAC
tél. : 01.69.80.17.00